Le courage et l'héroÏsme

    Jeanne d'Arc était tout d'abord un personnage épique. Elle fut illustrée par l'historien Jules Michelet, dans un livre intitulé Jeanne d'Arc, grâce auquel celui-ci fait entrer cette jeune femme dans la catégorie des héros incarnant le peuple français, en s'appuyant sur ses origines modestes, son absence de culture savante, la naïveté de sa pratique religieuse, ses instants de doute et de faiblesse : « Ce qui fait de Jeanne une figure éminemment originale, ce qui la sépare de la foule des enthousiastes qui dans les âges d’ignorance entraînèrent les masses populaires, c’est que ceux-ci pour la plupart durent leur puissance à une force contagieuse de vertige. Elle, au contraire, eut action par la vive lumière qu’elle jeta sur une situation obscure, par une force singulière de bon sens et de bon cœur. »

    Pendant la bataille, Jeanne d'Arc fut touchée par une flèche Anglaise qui pénétra de 15 cm dans son cou, fit une hémorragie, mais elle en guérissa. Une guérison dite miraculeuse. Il semblerait que sa blessure soit entre le cou et l’épaule, ce qui donc n’est pas « mortel » et c’est donc tout à fait logique qu’elle s’en soit remise, malgré la douleur.